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Dysphorie de genre

Qu’est-ce que la dysphorie ? 

Le mot « dysphorie » est utilisé en général pour décrire le malaise, la détresse ou l’inconfort. Pour les personnes transgenres, ce type de détresse peut être associé à notre genre, à notre corps ou à la façon dont notre entourage nous perçoit et c’est pourquoi on l’appelle souvent « dysphorie de genre ». La dysphorie survient pour toutes sortes de raisons et pour de nombreuses personnes différentes.

Cependant, pas toutes les personnes trans ressentent de la dysphorie, et cela ne définit pas l’expérience trans à part entière. Ce n’est qu’une partie possible de sa transidentité. Certaines personnes transgenres ressentent la dysphorie comme écrasante ou globale, tandis que d’autres n’éprouvent peu, voire aucune dysphorie. Pour beaucoup, la situation évolue au cours de la vie ou lors de l’affirmation de leur genre.

Comment gérer une crise de dysphorie ? 

Avec la rentrée et les contraintes que ça implique, les crises de dysphorie peuvent être plus fréquentes et plus difficiles à gérer (notamment quand on est hors de chez soi, à l’école ou sur le lieu de travail).

Pour rappel, la dysphorie de genre, c’est le sentiment de détresse d’une personne transgenre face à un sentiment d’inadéquation entre son genre assigné et son identité de genre. Ça peut ressembler au fait de se focaliser sur une partie de son corps qu’on aimerait faire disparaître ou sur sa voix qu’on trouve trop féminine ou masculine par exemple.

Si à un moment, tu rencontres des moments difficiles liés à ta dysphorie, voici quelques conseils pour t’aider à les traverser : 

  • Évite les miroirs, afin de ne pas être frontalement confronté·e à la source de ton mal-être.
  • Changes les idées en pratiquant des activités que tu aimes. Ou en allant voir des ami·es de confiance. Tu peux aussi manger des choses réconfortantes, prendre une douche chaude, faire une sieste…
  • Prendre des pauses seul·e. À l’école ou au travail, il peut être très compliqué de se sentir exposé·e en permanence. Même s’il n’y a que les toilettes à disposition, essaye de trouver un endroit où tu peux t’isoler et prendre le temps de respirer.
  • Garde à l’esprit que c’est un sentiment temporaire, que ça va passer, qu’il existe des solutions et que ça ira mieux.
  • Demande de l’aide, en trouvant des allié·es, voire des personnes également concernées. Cela te permettra d’en parler et d’échanger avec d’autres personnes, de demander des conseils, et surtout se sentir moins seul·e. Que ce soit des personnes physiques ou virtuels, avoir des personnes avec qui on peut discuter aident énormément.
  • Extérioriser les émotions à travers un journal, le dessin, le sport, la respiration, une thérapie (pour celleux qui le peuvent) ou tout simplement en te confiant à tes proches.
  • Modifier son expression de genre. Avec un binder, une tucking panty, du mascara sur les poils pour les rendre visibles, le rasage, des vêtements dans lesquels tu te sens bien.
  • Trouver des modèles ! Parfois, la sensation de dysphorie peut venir du fait de ne pas réussir à obtenir l’expression de genre que l’on souhaite. Tu peux alors chercher sur internet des modèles qui correspondent à ton genre et qui te ressemblent, que ce soit des personnages de séries télés, des ami·es ou des inconnues dans des groupes pour personnes trans. Cela te permettra de te sentir davantage légitime dans ton apparence.

Dans tous les cas, si tu ressens de la dysphorie, il est important que tu saches que tu n’es pas seul·e et qu’il y a différents moyens de le gérer. 

L’euphorie de genre 

Le terme dysphorie de genre étant assez médicalisé, on essaye aujourd’hui de parler plus souvent de son antonyme, l’euphorie de genre ! L’euphorie de genre est l’expérience de se sentir bien dans sa peau, dans son corps et dans son genre. 

Ce terme a été inventé pour exprimer un sentiment positif et palpitant à l’égard de son propre genre, un concept dont on ne parle parfois pas autant que de nos expériences négatives. 

L’euphorie de genre remet en question l’idée que les personnes trans ne connaissent que la dysphorie de genre et que l’histoire de la transidentité est une histoire de misère, alors que ce n’est pas le cas. La transidentité, pour beaucoup, peut être un aspect très valorisant et positif sur ta vie (même si souvent, on ne le remarque pas).

Pour en savoir plus :

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